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Nous continuons notre visite par le plafond astronomique qui n'est hélas qu'une copie puisque l'original est depuis 1919 conservé au Musée du Louvre, un moulage a été mis en place à Dendérah en 1920
Cette salle a été restaurée et les peintures y sont magnifiques
et une petite dernière sur un mur extérieur, que je trouve très belle........
Remarquez tous les détails sur le pagne et même jusqu'aux fesses qui ressortent dans le relief en creux, quel admirable travail !
Je ne me lasserai jamais de vouloir partager ces richesses architecturales, j'espère de tout mon coeur que l'Egypte va retrouver un équilibre durable, si je continue à publier ces articles c'est parce que justement je veux croire qu'il y a un avenir là-bas......
La prochaine fois, je crois que je vous emmènerai voir le Temple de Séthi I, ça vous dit ?
7 commentaires -
Nous continuons notre visite par le plafond astronomique qui n'est hélas qu'une copie puisque l'original est depuis 1919 conservé au Musée du Louvre, un moulage a été mis en place à Dendérah en 1920
Cette salle a été restaurée et les peintures y sont magnifiques
et une petite dernière sur un mur extérieur, que je trouve très belle........
Remarquez tous les détails sur le pagne et même jusqu'aux fesses qui ressortent dans le relief en creux, quel admirable travail !
Je ne me lasserai jamais de vouloir partager ces richesses architecturales, j'espère de tout mon coeur que l'Egypte va retrouver un équilibre durable, si je continue à publier ces articles c'est parce que justement je veux croire qu'il y a un avenir là-bas......
La prochaine fois, je crois que je vous emmènerai voir le Temple de Séthi I, ça vous dit ?
7 commentaires -
LES ENFANTS DE LOUXOR
La Maāt
Lettre information - octobre 2011
Tout projet qui donne une finalité à l’avenir contribue à sa création. (J.Attali)
Comment parler de l’Egypte en ce moment ?
Que dire de ce qui se passe au Caire ? Quel avenir pour l’Egypte?....
Pour nous qui croisons toujours des sourires, que penser de toute cette colère ? Que penser de cette
violence ?
Après le fol espoir soulevé en début d’année par la Révolution, le désenchantement était perceptible
dès juillet. En octobre l’ambiance était un peu plus lourde encore car les problèmes économiques ont
eu raison de l’optimisme. La résignation regagne peu à peu du terrain.
Si certains voulaient encore sourire et disaient qu’ils préféraient vivre pauvres mais libres, le discours
était différent pour ceux qui ont une famille à faire vivre.
Sur les murs les croissants enlacent les croix pour clamer l’unité des Egyptiens, quand bien même
certains essaient de dresser les uns contre les autres.
Sur ces mêmes murs, les Egyptiens ont écrit ces mots :
Les caléchiers hèlent les clients sans conviction et les chevaux sont amaigris.
Les conducteurs des bateaux peuvent somnoler en attendant le touriste qui ne traverse pas…
Lors des vacances de la Toussaint nous avons pourtant vu revenir les touristes et cela nous a rassurés.
Le souk se réveillait.
Mais voilà que l’incertitude revient et avec elle l’angoisse du lendemain.
Elle coûte cher la liberté mais elle leur est si chère !
Pour nous octobre a été une période d’activité intense.
Un temps très riche et comme d’habitude empreint de merveilleuses émotions…
Avec des amis fidèles nous avons visité les écoles : certaines que nous suivons habituellement et
d’autres nouvellement créées ou encore à venir.
Nous avons par exemple découvert la petite école maternelle de Gezira : 2 petites classes et une salle
de jeux, le tout dans un appartement, au bord d’un petit canal. A la rentrée des classes nous avions pu
équiper la « salle de jeux » d’un toboggan. Nous avons déposé des fournitures scolaires et divers
jouets d’éveil. Il a fallu expliquer aux institutrices à quoi servaient les cahiers de coloriage…
Dans un village au nord de Gourna, Mallahah, un local spacieux et lumineux a été proposé pour y
créer une classe maternelle. Grâce à des fonds versés par une association en Belgique, nous avons fait
fabriquer des bureaux et des chaises pour les 40 nouveaux élèves.
Nous avons également fait poser les portes de la nouvelle maternelle d’Ezba car il ne manquait que
celles-ci pour y mettre les meubles et la faire fonctionner.
Une petite école, à Tôd nous a quelque peu surpris : des enfants assis par terre, auprès de pigeons qui
picorent, et de pains soleil qui attendent de passer au four. Etonnant !
Dans l’école de Taaref, nous avons retrouvé les enfants. Quel accueil à chaque fois ! Les institutrices
nous ont préparé un drapeau égyptien avec des photos d’enfants.
La salle de jeux propose aux enfants les jouets que nous avons apportés et, bonne surprise, les enfants
les utilisent !
Dans toutes ces écoles ainsi que dans l’école primaire de Tôd nous avons distribué crayons, stylos,
gommes, feutres, à la grande joie des enfants…
Nous avons revu la petite Mayyada qui a bénéficié pendant plusieurs mois de lait médicalisé.
Elle va nettement mieux et même son visage a changé. C’est au tour de deux petits jumeaux d’avoir
besoin de lait : leurs parents n’ont rien d’autre que du riz à leur donner.
Nous avons remis des vêtements à des familles et des associations de Gourna et de Baerat. Nous
sommes aussi allés à la rencontre de familles de Nage el Birka .
La session d’alphabétisation se terminait dans le village de Qatar. Nous y sommes allés fréquemment
et avions certaines inquiétudes quant aux résultats de l’examen final. Mais c’est une bonne surprise
qui nous attendait en définitive car le pourcentage de réussite a été de 85%.
L’institutrice et Addya sa cousine ont, comme d’habitude, été très efficaces.
Des inspecteurs du gouvernement sont passés et ont été étonnés de voir une classe qui fonctionnait
effectivement, et ce, sans qu’ils la financent, car ils visitent souvent des classes fantômes !
Une nouvelle session a été ouverte et c’est à nouveau dans le village d’el-Kôm. Une grande affluence
à notre arrivée. De nombreuses femmes, trop nombreuses se sont inscrites à cette session. Et tout le
village semble s’être donné rendez-vous dans cette classe !
Et c’est là que nous faisons la plus jolie des découvertes : une toute petite dame, toute vieille, ridée
comme un pruneau : Naïma !!! Elle doit avoir 80 années bien sonnées et elle nous annonce qu’elle
veut apprendre à lire et à écrire elle-aussi.
Elle a du mal à le tenir ce crayon qui lui file entre les doigts ! Elle rit. Et elle s’applique à réciter tout
haut les premières lettres de l’alphabet, en chœur avec les autres.
Et c’est sans doute une des plus belles images qui restera de l’année 2011. Elle symbolise à elle seule
la volonté de tout un peuple : volonté de changement, volonté d’avancer, de progresser !
Les Enfants de Louxor
87 avenue Guynemer- 59700 Marcq en Baroeul
http://lesenfantsdelouxor.free.fr
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LES ENFANTS DE LOUXOR
La Maāt
Lettre information - octobre 2011
Tout projet qui donne une finalité à l’avenir contribue à sa création. (J.Attali)
Comment parler de l’Egypte en ce moment ?
Que dire de ce qui se passe au Caire ? Quel avenir pour l’Egypte?....
Pour nous qui croisons toujours des sourires, que penser de toute cette colère ? Que penser de cette
violence ?
Après le fol espoir soulevé en début d’année par la Révolution, le désenchantement était perceptible
dès juillet. En octobre l’ambiance était un peu plus lourde encore car les problèmes économiques ont
eu raison de l’optimisme. La résignation regagne peu à peu du terrain.
Si certains voulaient encore sourire et disaient qu’ils préféraient vivre pauvres mais libres, le discours
était différent pour ceux qui ont une famille à faire vivre.
Sur les murs les croissants enlacent les croix pour clamer l’unité des Egyptiens, quand bien même
certains essaient de dresser les uns contre les autres.
Sur ces mêmes murs, les Egyptiens ont écrit ces mots :
Les caléchiers hèlent les clients sans conviction et les chevaux sont amaigris.
Les conducteurs des bateaux peuvent somnoler en attendant le touriste qui ne traverse pas…
Lors des vacances de la Toussaint nous avons pourtant vu revenir les touristes et cela nous a rassurés.
Le souk se réveillait.
Mais voilà que l’incertitude revient et avec elle l’angoisse du lendemain.
Elle coûte cher la liberté mais elle leur est si chère !
Pour nous octobre a été une période d’activité intense.
Un temps très riche et comme d’habitude empreint de merveilleuses émotions…
Avec des amis fidèles nous avons visité les écoles : certaines que nous suivons habituellement et
d’autres nouvellement créées ou encore à venir.
Nous avons par exemple découvert la petite école maternelle de Gezira : 2 petites classes et une salle
de jeux, le tout dans un appartement, au bord d’un petit canal. A la rentrée des classes nous avions pu
équiper la « salle de jeux » d’un toboggan. Nous avons déposé des fournitures scolaires et divers
jouets d’éveil. Il a fallu expliquer aux institutrices à quoi servaient les cahiers de coloriage…
Dans un village au nord de Gourna, Mallahah, un local spacieux et lumineux a été proposé pour y
créer une classe maternelle. Grâce à des fonds versés par une association en Belgique, nous avons fait
fabriquer des bureaux et des chaises pour les 40 nouveaux élèves.
Nous avons également fait poser les portes de la nouvelle maternelle d’Ezba car il ne manquait que
celles-ci pour y mettre les meubles et la faire fonctionner.
Une petite école, à Tôd nous a quelque peu surpris : des enfants assis par terre, auprès de pigeons qui
picorent, et de pains soleil qui attendent de passer au four. Etonnant !
Dans l’école de Taaref, nous avons retrouvé les enfants. Quel accueil à chaque fois ! Les institutrices
nous ont préparé un drapeau égyptien avec des photos d’enfants.
La salle de jeux propose aux enfants les jouets que nous avons apportés et, bonne surprise, les enfants
les utilisent !
Dans toutes ces écoles ainsi que dans l’école primaire de Tôd nous avons distribué crayons, stylos,
gommes, feutres, à la grande joie des enfants…
Nous avons revu la petite Mayyada qui a bénéficié pendant plusieurs mois de lait médicalisé.
Elle va nettement mieux et même son visage a changé. C’est au tour de deux petits jumeaux d’avoir
besoin de lait : leurs parents n’ont rien d’autre que du riz à leur donner.
Nous avons remis des vêtements à des familles et des associations de Gourna et de Baerat. Nous
sommes aussi allés à la rencontre de familles de Nage el Birka .
La session d’alphabétisation se terminait dans le village de Qatar. Nous y sommes allés fréquemment
et avions certaines inquiétudes quant aux résultats de l’examen final. Mais c’est une bonne surprise
qui nous attendait en définitive car le pourcentage de réussite a été de 85%.
L’institutrice et Addya sa cousine ont, comme d’habitude, été très efficaces.
Des inspecteurs du gouvernement sont passés et ont été étonnés de voir une classe qui fonctionnait
effectivement, et ce, sans qu’ils la financent, car ils visitent souvent des classes fantômes !
Une nouvelle session a été ouverte et c’est à nouveau dans le village d’el-Kôm. Une grande affluence
à notre arrivée. De nombreuses femmes, trop nombreuses se sont inscrites à cette session. Et tout le
village semble s’être donné rendez-vous dans cette classe !
Et c’est là que nous faisons la plus jolie des découvertes : une toute petite dame, toute vieille, ridée
comme un pruneau : Naïma !!! Elle doit avoir 80 années bien sonnées et elle nous annonce qu’elle
veut apprendre à lire et à écrire elle-aussi.
Elle a du mal à le tenir ce crayon qui lui file entre les doigts ! Elle rit. Et elle s’applique à réciter tout
haut les premières lettres de l’alphabet, en chœur avec les autres.
Et c’est sans doute une des plus belles images qui restera de l’année 2011. Elle symbolise à elle seule
la volonté de tout un peuple : volonté de changement, volonté d’avancer, de progresser !
Les Enfants de Louxor
87 avenue Guynemer- 59700 Marcq en Baroeul
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" Après m'avoir appris à parler, mes parents m'ont appris à me taire"...(proverbe sioux)
Histoire méconnue des Indiens d'Amérique :
En mars 1621, dans ce qui deviendra le sud-est du Massachusetts, le grand sachem de la tribu des WAMPANOAG, "MASSASOIT", décide de négocier avec un groupe de colons anglais en déroute; Comme ces immigrants en proie à la faim et à la maladie, son peuple a un besoin urgent d'alliés, car il a été décimé par une épidémie inconnue, ce qui le rend vulnérable aux attaques de ces voisins NARRAGANSETT.
Une réelle amitié va se nouer entre le chef indien et l'un des leaders de la communauté anglaise, Charles Winslow. Cinquante ans plus tard, le fils de MASSASOIT, "PHILIPP" (drôle de nom pour un indien !!)voit le territoire de ses ancêtres diminuer comme peau de chagrin, il parvient à unifier les tribus voisines pour mener la guerre aux blancs, remportant d'abord une série de victoires; Mais en 1676 le jeune chef est vaincu, sa tête, fichée sur une pique, restera exhibée pour l'exemple à Plymouth. Cinq mille Indiens sont tués, tandis que femmes et enfants sont vendus comme esclaves..........
Vous allez peut-être trouver bizarre que je vous parle de ces Indiens mais c'est ce grand chef que j'ai essayé de faire revivre en sculpture,parce que son visage m'a "parlé", voilà les étapes de mon travail
son visage est déjà bien avancé, je décide de l'évider car il est trop lourd
Là je viens de lui recoller le crâne, il va falloir faire les finitions, les cheveux, etc.....
Le voilà terminé ou presque, j'ai même trouvé sur un chemin des plumes de faucon, des vraies,
Et maintenant de profil
Que vous inspire t-il ??? Cela m'intéresserait de savoir ce que vous ressentez en croisant son regard....
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