Pour compléter mon dernier article LES LEPREUX je vous invite à lire cet article du Progrès Egyptien, quotidien francophone, du 26 février
2013.......
De nos jours, la lèpre existe aussi en Egypte..........................ABOU
ZAABAL..............
Peu de gens le savent :
De nos jours la lèpre reste une maladie très répandue dans le monde, malgré les efforts d'éradication. Malgré les traitements efficaces qui existent, le diagnostic
de lèpre reste redouté et mal vécu encore, peut-être dans notre société... Repérer le lépreux vise à arrêter la contagion, confusément pressentie, en excluant le malade de la société, mais aussi
à le désigner comme impur.
Ils vivent souvent oubliés
Selon les spécialistes, la lèpre, à la différence de la tuberculose, dont elle est proche, est causée par un bacille très lent à se reproduire.
Ce bacille ayant été identifié en Norvège, il porte le nom de son découvreur : Hansen. Elle n'est pas héréditaire, quoique certaines familles soient plus réceptives
au bacille.
Abou Zaabal , zone loin du Caire à 40 Km du nord de la capitale, dans le gouvernorat de Qalioubiya. Cette zone est connue pour ses grandes usines,
mais l’endroit de la colonie des lépreux est inconnu pour la plupart des gens en Egypte, et quelquefois oublié par les autorités du pays. Plus de 650 patients sont encore en vie là-bas,
avec un nombre qui s’élève à 3000-3500 lépreux guéris qui vivent dans le village aux alentours de cette léproserie à Abou Zaabal.
La ville d’Abou Zaabal à été construite pendant la période du roi Farouk en 1933, comprenant un hôpital, dont une grande partie est consacrée pour les hommes et une
plus petite pour les femmes. L’hôpital a été aménagé, à plusieurs reprises, et est à présent le plus grand hôpital de la lèpre au Moyen Orient et en Afrique, doté de moyens modernes grâce à
des rénovations par des ONG égyptiennes, internationales, (Caritas) et étrangères.
Arrêtés par la police !
Au cours de la visite à Abou Zaabal, le directeur de l’Association Caritas, Dr Magdi Garas, a fait allusion à l’historique de cette maladie en Egypte, et comment le
gouvernement égyptien avait adopté les mesures nécessaires pour prévenir la contagion ou l’extension de l’endémie. Dr Garas a regretté qu’auparavant, les lépreux étaient arrêtés par la
police.
Le directeur de l’hôpital d’Abou Zaabal, Dr Salah Abdel Nabi, a pour sa part, parlé, d’une façon simple, de la maladie, tout en jetant la lumière sur l’handicap que
cause la lèpre, et a présenté des chiffres et des statistiques concernant la maladie.
Et qui méritait d'être cité.
Malheureusement ...
Merci Tifet.