•                     C'est une pierre que l'on trouve sur nos côtes, qui est noire, et qui se prête bien à la sculpture, en voici un exemple..........Qui peut me dire ce qu'elle représente ? une stèle funéraire ?   merci de vos réponses ! 

     
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  •            Une tranche de vie des artisans de Pharaon travaillant aux décors des tombes.........

    CHAPITRE IV 

     

     

    La silhouette d’Hathor se précisait sur le mur de la tombe 

    dans la vallée des rois. Sobkéré était un des rares peintres à pou- 

    voir travailler à main levée, sans les habituels quadrillages. Il 

    savait, vu le travail à accomplir, qu’il y resterait longtemps. Le 

    chemin menant à la Vallée des Rois serpentait dans la montagne 

    en partant du lieu de vérité et à mi-chemin se trouvaient quel- 

    ques cabanes pour se reposer et se restaurer. Il débouchait entre 

    deux tombes de rois et Sobkéré devait traverser un grand espace 

    avec la cime thébaine sur sa gauche avant de rejoindre le lieu de 

    son travail. 

    Presque tous les peintres et les décorateurs étaient employés 

    à l’hypogée. Les équipes de gauche et de droite se relayaient 

    sans cesse ; Irynefer remplaçait Sobkéré, et une concurrence 

    s’installait entre les deux hommes. Hathor, avec ses cornes de 

    vache, encadrant le disque solaire, s’achevait. Sobkéré 

    s’apprêtait à peindre Isis, la même silhouette allongée que le 

    personnage précédent, toutes les deux représentées couronnées 

    d’une coiffure identique, et peintes de couleurs similaires, un 

    travail facile pour lui ! 

    Il pensait au décor qu’il pourrait bientôt accomplir dans sa 

    propre tombe où il serait seul maître du projet : des murs écla- 

    tants de couleurs avec des scènes de la nature. Il adorait peindre 

    les papyrus et les fleurs de lotus. Il songea au deuxième escalier 

    interrompu par un éboulement. Le prochain congé approchait et 

    bientôt, avec ses fils, il pourrait résoudre ce problème. 

    Ses garçons travaillaient aussi sur les murs de gauche, mais 

    moins expérimentés que leur père, ils trempaient des cordelettes 

    dans la peinture rouge qu’ils tendaient sur le mur pour tracer les 

    quadrillages permettant de respecter avec précision, les propor- 

    tions du corps : dix-huit carreaux pour l’homme debout. 

    Le bruit des voix résonnait en se répercutant sur les parois de 

    ces lieux profonds. Au-dehors, la chaleur de plomb empêchait 

    l’air de s’infiltrer dans les boyaux et les hommes étouffaient, ne 

    sachant à quel moment de la journée ils vivaient. Certains, par- 

    fois, se trouvaient des excuses pour s’absenter de leur travail et 

    les soi-disant malades s’avéraient chaque jour plus nombreux. 

    Sobkéré désapprouvait ce comportement inexistant à son épo- 

    que. Il était dur au travail et n’aurait pas permis que ses fils sui- 

    vent le chemin de l’oisiveté. 

    C’est avec un plaisir certain qu’il retrouva son chantier. En- 

    fin, il allait travailler pour sa vie future ! La charpente de bois 

    encadrait l’entrée comme un pylône de temple. Il prit pied sur la 

    petite esplanade en compagnie de ses trois garçons. 

    — Hapouriré, allume les torches, je n’ai pas envie de rater 

    une marche ! Nackhtibo, passe devant, et attention au trou. 

    Les quatre hommes descendirent le premier escalier et 

    s’arrêtèrent devant l’éboulement ayant provoqué la chute de 

    Pakhéri. 

    — Attachez une corde ; il faut voir ce qu’il y a en bas. Pak- 

    héri, descends le premier ; on va te passer une torche. 

    Les trois jeunes gens descendus, Sobkéré à son tour, posa le 

    pied dans un boyau en pente. À gauche, il remontait vers la sur- 

    face et à droite, s’enfonçait dans les profondeurs. Les parois et le 

    plafond à peine dégrossis ne présentaient aucune décoration. 

    — Il faut aller voir vers la surface s’il y a une entrée ! 

    Nackhtibo, une torche en main, se chargea de la mission. Son 

    ombre démesurée dansait sur le plafond, il ne disparut que quel- 

    ques instants. 

    — L’entrée est bouchée, pleine de gravats ; certainement ou- 

    bliée depuis longtemps ! 

    Que vont-ils découvrir ?????

    A bientôt pour un prochain extrait et merci de vos passages ! 

     
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  •              Aujourd'hui, je vous propose une reproduction en os (faute d'avoir de l'or, car l'original était en or) d'une bague-sceau du Pharaon Horemheb.



    Cette bague-sceau en or massif est une pièce exceptionnelle tant par sa taille, D: 3,85 cm que par sa qualité d'exécution (elle est au Musée du Louvre) ; l'anneau très épais est pourvu à ses extrémités de butées et de spirales rapportées tandis que le chaton pivotant de forme rectangulaire est orné sur ses 4 faces d'un décor profondément gravé : un crocodile, un scorpion, un lion et le cartouche du roi avec son nom de couronnement : Djéser-Khéperouré-Setepenré, dernier souverain de la 18ème Dynastie ; elle servait probablement pour les cachets officiels.

     
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  •                  Hatsouti va enfin rejoindre le chantier d'Abou Simbel....

    — On t’attendait. Un maillet de bois s’est fendu sur la troi- 

    sième, dépêche-toi d’en porter un autre. Prends-le dans la ré- 

    serve. 

    — La troisième quoi ? 

    — La troisième statue, imbécile ! 

    Hatsouti sentit son cœur bondir de joie. Enfin, il allait voir de 

    ses yeux le temple de la montagne sacrée. S’emparant du mail- 

    let, il se dirigea en courant vers les gardes de l’entrée du chan- 

    tier. 

    — Je dois porter un… 

    — Allez, passe ! 

    Quelques enjambées et le spectacle s’offrit à lui. Il s’arrêta, 

    saisi de stupeur. Jamais il n’aurait imaginé un temple aussi gi- 

    gantesque. Idjou lui avait dit un jour, en parlant de statues, 

    qu’elles avaient la taille des palmiers. La vérité était toute autre, 

    il fallait plusieurs palmiers pour mesurer une statue, et il y en 

    avait quatre ! 

    Des échafaudages couvraient l’énorme façade et des centai- 

    nes d’ouvriers s’activaient sur les sculptures de grès. Les statues 

    représentaient Ramsès en position assise. Les genoux et les jam- 

    bes étaient encore en forme de cubes à peine dégrossis. Des 

    troncs de palmiers solidement attachés les uns aux autres, re- 

    couverts de limon, reliaient les statues entres elles au niveau des 

    genoux et servaient de base aux échafaudages permettant de 

    travailler sur la partie supérieure. 

    Le visage de Pharaon commençait à apparaître. La barbe, le 

    nez et l’uræus sur le front étaient dégagés. Les ouvriers avaient 

    creusé une saignée à chaque extrémité des colosses afin que les  

    dessinateurs puissent intervenir en traçant un quadrillage pour 

    respecter les proportions. Hatsouti vit le tracé du profil des sta- 

    tues dessiné sur les blocs pour que les premiers sculpteurs puis- 

    sent réaliser le dégrossi. Des cordes, tendues à partir des angles 

    proéminents de chaque extrémité, permettaient de respecter la 

    symétrie des quatre colosses. Il suffisait alors d’équarrir la pierre 

    jusqu'à ce que les cordes soient droites. 

    À la base de l’édifice, entre les socles supportant les pieds, 

    s’ouvrait une entrée dans la falaise. Des gardiens en surveillaient 

    l’ouverture par laquelle sortaient des chariots de gravats. En 

    s’approchant, Hatsouti s’aperçut que des prisonniers travaillaient 

    à l’intérieur de la falaise, il y avait des Hittites, des Libyens. Des 

    hommes d’apparence asiatique, des Nubiens du pays de Koush à 

    la peau plus noire que la sienne. Un chariot chargé de blocs de 

    grès, poussé par des Hébreux, sortit de la pénombre en direction 

    du Nil dont les eaux en crue étaient proches de la côte abrupte. 

    Les gravats étaient utilisés pour construire des remblais permet- 

    tant l’accostage des embarcations apportant des matériaux ou du 

    ravitaillement. 

    Il y avait un peu plus haut un autre village de cases, sévère- 

    ment gardé où les prisonniers et les esclaves étaient parqués 

    pendant la nuit. À cet endroit, des ouvriers ou des prisonniers 

    égalisaient la pente raide de la montagne dans le but de com- 

    mencer un deuxième temple. 

    — Je vais attendre encore longtemps ! 

    Un appel venait de retentir du haut de la troisième statue. 

    Hatsouti se précipita vers l’échelle qui conduisait au premier 

    échafaudage. Il prit pied sur les genoux du Pharaon et grimpa 

    sur la deuxième échelle pour rejoindre le sculpteur impatient. 

    — Tu y as mis le temps ! Donne-moi le maillet ! 

    Hatsouti observait avec une grande curiosité, le nez de Ram- 

    sès, sur lequel travaillait le sculpteur, il offrait la taille d’un 

    homme. Sur la pierre, les yeux et la bouche étaient dessinés en 

    ocre rouge, et en se penchant un peu, il vit que même les narines 

    étaient dessinées. Le maillet frappait les ciseaux avec précision, 

    le nez approchait de son aspect final. Des petits éclats de grès 

    s’envolaient autour de l’ouvrier. Hatsouti s’écarta un peu car il 

    sentit que son regard dérangeait le sculpteur. Sur la quatrième 

    statue, le travail des yeux et des paupières était achevé et Pha- 

    raon pouvait voir. Les artisans commençaient le travail délicat 

    de la bouche, les lèvres esquissaient un léger sourire de conten- 

    tement. Si Ramsès creusait ce temple démesuré dans ce coin 

    perdu de désert, « Comment doivent être les temples de sa capi- 

    tale et comment doit être son palais », pensa Hatsouti. 

    A bientôt pour un prochain extrait ! 
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  •                     Au cours d'une petite balade ce matin...........soleil mais grand vent !
     
     

    en longeant le chemin des douaniers........

    avec le Cap Frehel  à l'horizon...........

    la bruyère commence à fleurir !

    la chapelle du Vieux-bourg, en grès rose, à 60 m au-dessus de la mer, datant du XV-XVIème siècle avec une vue sur le cap fREHEL

    une petite tirelire pour les sauveteurs en mer ! à votre bon coeur !

    la plage en sable fin.........


    La pointe aux chèvres......




     A bientôt pour une prochaine balade en terre bretonne !
     
     
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