•              Le papyrus et le lotus, deux plantes aquatiques, représentaient respectivement les royaumes de la Haute et de la Basse Egypte; Selon le mythe égyptien de la création du monde, le lotus est sorti du limon originel et de son calice le divin créateur ! la fleur de lotus s'ouvrant au lever du soleil et se refermant à son coucher, symbolise le dieu du soleil et l'expension de la lumière hors du limon originel. 

              Ci-dessous une fleur de lotus et une représentation telle que l'on peut en admirer sur un bas relief de la tombe de Ramosé.



     
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  •        Un petit bout du roman, pris au hasard des pages...........

     Hatsouti, impressionné, remonta vers le village avec Idjou. 

    Les attaques de crocodiles n’étaient pas rares, surtout pour les 

    imprudents, mais les deux garçons voyaient de plus en plus de 

    convois de ce genre, des prisonniers que l’on remontait vers le 

    nord, soit par le Nil soit par la piste du désert. Où les emmenait- 

    on ? 

    — Pourquoi Ramsès a-t-il besoin de tous ces gens ? demanda 

    Hatsouti. 

    — Pharaon a décidé de construire des temples près de la 

    frontière et peut-être plus loin encore. Il y en a un en construc- 

    tion à Ybsamboul comme dit ta mère. J’ai entendu des Égyp- 

    tiens déclarer Abou Simbel ; il paraît que les captifs creusent la 

    montagne. 

    — C’est loin Abou Simbel ? 

    — En passant par le désert par la piste des puits, environ cinq 

    jours de marche. 

    — Comment sais-tu tout ça ? 

    — Mes oreilles traînent un peu partout, et quand je suis à 

    l’atelier des barques, souvent des étrangers passent. 

    Hatsouti et Idjou étaient arrivés devant la porte de la maison ; 

    Fama s’activait à l’intérieur. 

    — Hor-Abou est venu vous chercher pour l’aider à dégager 

    ses canaux ! Naturellement, vous étiez encore à rêver quelque 

    part ! leur dit-elle d’un air bougon. 

    Fama aimait les deux jeunes garçons ; quand ils étaient pe- 

    tits, elle leur racontait des histoires, des contes nubiens aussi 

    vieux que la nuit des temps. Soudain, elle eut envie de revivre 

    une soirée comme avant, quand toute la famille était rassemblée 

    dans la pièce commune, avec son mari assis dans un coin à répa- 

    rer des filets pour la pêche du lendemain. Fama considérait Id- 

    jou-khanou comme son fils et l’avait recueilli enfant à la mort de 

    ses parents. C’était la tradition au village, personne n’était laissé 

    en chemin. Hélas ! le temps avait déposé sur ses épaules le poids 

    de la vieillesse. 


    La suite un autre jour ! A bientôt... 

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  •                      Aujourd'hui une fresque en plâtre faite par gérard qui représente Séthi 1er en Syrie lors d'une bataille, cette fresque a d'ailleurs été retenue par son éditeur pour faire la couverture de son 2ème roman," la Révolte d'Irem". Elle a été réalisée avec une peinture à l'oeuf faite "maison" c'est à dire en mélangeant un jaune d'oeuf avec des terres et d'autres petites astuces que je me garderai de divulguer sauf si ça intéresse quelqu'un....




    Bonne journée à vous et à bientôt pour la suite de mon histoire !
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  •                           Aujourd'hui, j'ai envie de vous raconter une histoire ! celle d'Hatsouti, le Nubien et de Tifet, l'Egyptienne, qui se sont rencontrés un jour, au temps de Ramsès II et qui vont vivre des aventures dans cette fabuleuse Egypte, amour, haine, fuite, combats, vengeance......Je vais vous proposer au fils des jours un petit bout de ce roman, pour vous donner envie de le lire et de vous laisser emporter vers ce pays d'où l'on ne revient pas indifférent...........
     

       "Le dieu-lune Khonsou se reflétait dans le rivage incertain du Nil. Dans les eaux peu profondes, son image se brouilla complètement sous les efforts du poisson piégé pour se libérer. Le tilapia ne vit pas venir la mort, le harpon le traversa de part en part. Hatsouti poussa un cri de joie :
        _Et de trois ; celui-là est encore plus gros !
       Le jeune garçon regagna la terre sableuse, s'assit, et prenant le poisson par les ouïes, dégagea son harpon. Face au Nil en crue, par cette nuit claire, il pensa à son père disparu un soir de pêche sur les eaux gonflées, il y avait de cela quatre saisons.
        Hatsouti n'était pas d'un caractère triste, bien au contraire, à quinze ans, il était vigoureux, ses traits réguliers et fins rappelaient certaines statues abandonnées de dynasties anciennes, ses cheveux en mèches entortillées de couleur ébène, formaient une perruque naturelle tombant sur ses épaules. Excellent pêcheur et chasseur, Hatsouti était le meilleur lanceur de harpon de son village. Il se leva, jeta le sac de poissons sur son dos, et sentit l'eau dégouliner entre ses épaules ; il frissonna, il était temps de rentrer au village. A cette heure, les crocodiles pouvaient se montrer dangereux, sa mère lui avait déjà conté de nombreuses histoires à ce sujet.
       Le village était composé de petites maisons basses en briques crues assemblées grâce au limon apporté par le fleuve. Il était entrecoupé de petites ruelles encombrées de chèvres et de moutons, les habitants y profitaient de la fraîcheur du soir pour vaquer à leurs occupations. Beaucoup de ces maisons possédaient un étage en terrasse avec quelques feuilles de palmiers pour se protéger du soleil. C'est là qu'Hatsouti préférait dormir, allongé sur un banc, face aux étoiles.
         Le silence régnait sur le village ; seuls au loin, quelques chacals devaient se disputer une carcasse dans le désert environnant. Pourtant, ce soir, le sommeil ne venait pas ; d'autres regardaient vraisemblablement toutes ces étoiles en même temps que lui, dans un autre village, le long de ce grand fleuve. Sa soif d'apprendre et sa curiosité le dévoraient. Du haut de sa maison, son village lui paraissait bien petit. Il entendit sa mère tousser dans la pièce du rez-de-chaussée, il se retourna pour trouver une position confortable et attendit le matin.
          Quand il ouvrit les yeux, le soleil commençait déjà sa bataille quotidienne contre les ombres. Le temps de réajuster son pagne, il descendit le petit escalier de pierre ; sa mère et sa tante préparaient des galettes de pain dans le four de la courette d'entrée.
           - Bonjour mère, as-tu trouvé mes poissons d'hier soir ?
           - Oui, mais ne pourrais-tu nous ramener des canards pour changer !
           - Il n'y en a plus beaucoup en ce moment, trop de soldats les chassent.        - Depuis que Pharaon fait construire son grand temple à Ybsamboul, les soldats sont de plus en plus nombreux, les collecteurs d'impôts épuisent nos provisions et nous brutalisent.
          Hatsouti hocha la tête et sortit dans la ruelle, Fama sa mère en voulait beaucoup aux Egyptiens, elle les croyait responsables de toutes ses difficultés depuis la mort de son époux. Quant à lui, il préférait vivre parmi les Egyptiens plutôt qu'avec les sauvages du pays de Koush. 


    La suite au prochain numéro. A bientôt ! 
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  •                                  Aujourd'hui je vous propose une reproduction que j'ai faite il y a.......années, une des premières, qui m'a donné beaucoup de mal à l'époque et que j'aurais envie de refaire, mais j'ai d'autres projets pour l'instant, il s'agit d'un fragment de la tombe de Kaëmhat, datant de la 18ème dynastie, à El Gournah et qu'on intitule "Officiels conviés à la cérémonie de récompense". Je n'en sais pas plus car je manque de documentation sur cette tombe, si vs connaissez, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires.





    Bon we et à bientôt !

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