• Celui-ci- a été fabriqué par Gérard, en plâtre, puis peint, comme le faisaient les artisans de Pharaon, il mesure 19 cm et l'original provient de la XIXème dynastie vers 1275-1250 av J.C. de la tombe de KHABEKHENT


     
    Ces petites figurines faisaient partie de l'équipement des tombes de riches. Alors que le Nouvel Empire s'achève dans les troubles, la guerre, la famine, le mort se détache de la vie terrestre qui lui parait beaucoup moins attirante en ces temps d'insécurité. L'équipement de la tombe change, les objets de la vie quotidienne sont abandonnés au profit exclusif du matériel religieux : statues, stèles, papyrus, oushebtis,canopes..................................................................la prochaine fois, je vous parlerai des accessoires de toilette qu'utilisaient les Egyptiens sous la XVIIIème dynastie et je vous présenterai un peigne réalisé en os ! faute de bois d'acacia.
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  • Que cache ce paisible volatile sous son beau plumage blanc ? Une parcelle de divinité. La statue de l'ibis représente en effet un animal sacré; Quand les dieux séjournent sur terre, ils habitent leurs statues, mais ils s'incarnent aussi dans des animaux. L'ibis est l'animal sacré du dieu THOT, de même que le babouin. Mais c'est l'ibis qui prête sa tête au dieu quand il apparaît avec un corps d'homme, ce qui est le cas le plus fréquent.

    IVe-IIIe siècle av. J.C. bois, plâtre, bronze et verre, hauteur: 29 cm, longueur : 47 cm. L'oiseau, posé sur un socle, est au repos, pattes repliées; Son corps, en bois stuqué, est peint en blanc pour imiter le plumage; Nous, nous l'avons fait en encalyptus.....Sur les peintures et les reliefs, l'ibis est souvent représenté en compagnie des autres habitants des marais : canards, hérons, poissons...Mais ses effigies les plus fréquentes sont de loin les statues de toutes tailles, en bois, ou en bronze, les amulettes en faïence...elles se multiplient à la Basse Epoque (525-332 av. J.C) et à l'époque ptolémaïque (332-30 av. J.C) quand le culte des animaux sacrés connaît un essor formidable.

    Les ibis, si caractéristiques de l'Egypte antique, ont déserté l'Egypte moderne au siècle dernier quand ont commencé à disparaître les marécages des bords du Nil. Pour en rencontrer, il faut maintenant aller au Soudan ou en Bretagne ! chez nous, ici dans les Côtes d'Armor, près du Cap Frehel !......surprenant non
      
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  • Qu'est-ce qu'un ostracon ? un éclat de calcaire sur lequel les artistes s'entraînaient ou laissaient libre cours à leur fantaisie. Dans le village de DER-EL-MEDINEH où vivaient les artisans occupés à creuser et décorer les tombes de la Vallée des Rois, les archéologues en ont trouvé de grandes quantités.

    Celui-ci représente un profil de roi, XIXe-XXe dynastie, vers 1300-1100 av J.C., d'une hauteur de 21.3 cm, c'est là un brouillon d'artiste s'essayant au portrait, mais quel portrait ! je l'ai réalisé comme le faisaient les artisans à cette époque.
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  • HPIM1308.jpgXIXe dynastie, 1304-1290 av. J.C, calcaire, Hauteur : 2,26 m, largeur : 1,05 m. Ce relief, qui décorait l'un des piliers de la tombe de Séthi 1er dans la Vallée des Rois, a été détaché par Jean-François Champollion, chef de l'expédition franco-toscane, pour le Louvre ; les membres italiens de l'Expédition en découpèrent un second pour le musée de Turin. et nous, nous l'avons reproduit dans notre salle à manger et voilà ce que cela donne !HPIM1305.jpg
    Nous l'avons réalisé en plâtre, en relief comme l'original, avec des peintures à base de pigments naturels.
     
    Coiffée des cornes, du disque solaire et du cobra, la déesse Hathor accueille le roi dans l'Au-delà. Ici, elle n'est pas déesse de la joie et de la danse, mais patronne de la nécropole thébaine. Le roi Séthi 1er, un cobra dressé sur le front, saisit le collier que lui tend Hathor et qui l'aidera à passer de la mort à une vie nouvelle.
    La finesse des profils du pharaon et d'Hathor, l'élégance de leurs gestes sont caractéristiques du règne de Séthi 1er. C'est une époque, en effet, où sculpteurs et peintres, qui travaillaient en étroite collaboration, amenèrent l'art égyptien à son plus haut niveau.
    Après avoir détaché les contours des silhouettes, le sculpteur a ciselé délicatement les nez, les yeux, les bouches, les stries des perruques ainsi que la boucle d'oreille en forme de serpent de la déesse. Il a sculpté ensuite les perles rondes d'un des colliers du roi et le ruban retenant sa tunique, les sandales, les ongles des pieds et des mains, ainsi que les hiéroglyphes. Au peintre, il a laissé le soin de montrer la finesse et la transparence des tissus de lin du costume royal. A la mode de son temps, Séthi porte deux pagnes, un court et un long, une légère tunique plissée et un long manteau. Sur un des pagnes, pend un ornement à moitié sculpté et à moitié peint.
    Sur la robe de la divinité, d'un modèle très ancien, l'artiste a figuré entre les perles rouges, les noms de Séthi et d'Hathor ainsi que les souhaits destinés au roi qui forment le décor. C'est le peintre qui apporte la touche finale à l'oeuvre en la recouvrant d'un vernis.

      
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